3 juin 2013

Notes éparses

La souffrance ne doit pas rester, ne doit pas être inscrite au risque de trouver à sédimenter en soi.
Qui inscrit la souffrance la choisit ; maintenant je ne note plus que mes interrogations, la gratitude ou l'élan.

Je pense aux mots de Missak Manouchian tels qu'Aragon les a repris :
" Je meurs sans haine en moi  pour le peuple allemand "

On est plus libre et plus fort quand on se déprend des conflits dont la substance loge dans la coque du passé.
De la force du présent vient le raz-de-marée qui inondera tous les doutes.

Me voilà présence et écoute. Le ciel s'ouvre pour laisser passer les pluies d'été.
Mistral.

C'est ce qui se passe à la surface du soleil.

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